Balado : COVID-19 : Détresse morale chez les médecins

Les médecins sont régulièrement confrontés à des situations et des décisions difficiles. Cela peut être moralement pénible, surtout en temps de crise, comme pendant la pandémie de COVID-19. Dans cette balado, la Dre Yolanda Madarnas, médecin-conseil de l’ACPM, et le Dr Steven Bellemare, directeur de l’Amélioration de la pratique à l’ACPM, s’entretiennent avec la Dre Caroline Gérin-Lajoie, psychiatre à l’Hôpital d’Ottawa et vice-présidente, Santé et bien-être des médecins à l’Association médicale canadienne.

Écoutez-les discuter des raisons pour lesquelles il importe de reconnaître et de gérer la détresse morale. Cette balado aborde également diverses stratégies d’adaptation que les médecins peuvent adopter pour rester en bonne santé.

Audioscript

Dre Yolanda
Madarnas :
Bonjour à tous et bienvenue à notre deuxième balado portant sur le COVID-19, je suis la docteure Madarnas.

Dr Steven Bellemare : Et je suis docteur Steven Bellemare.

Yolanda : Steven, les médecins font régulièrement face à des situations et des décisions difficiles.

Steven : Oui et puis ça, ça cause une certaine détresse morale, ce qui est encore plus fréquent même dans les situations de crise comme la pandémie COVID-19.

Yolanda : Oui, chaque jour au téléphone, vous nous dites à quel point vous faites face à des situations difficiles, des décisions que vous n’auriez pas eu à prendre dans un autre contexte. C’est important d’apprendre à reconnaître les signes de cette détresse morale.

Steven : Vous nous dites à quel point vous êtes préoccupé par votre sécurité et même celle de vos proches.

Yolanda : Vous parlez de la difficulté à passer d’un cadre éthique qui est axé sur le patient à un cadre qui est maintenant axé sur la santé publique.

Steven : Donc, dans ce balado, ce qu’on veut faire dans le fond, c’est justement de discuter de ces préoccupations-là qui sont très importantes, qui sont très normales et très courantes. Et peut-être vous donner quelques suggestions, quelques pistes de solution pour que vous puissiez prendre soin de vous-même et même aider vos collègues à prendre soin d’eux-mêmes.

Yolanda : Et idéalement tenter de relever des stratégies d’adaptation qui pourraient favoriser le maintien de votre bien-être.

Steven : Donc aujourd’hui, Yolanda, nous recevons un invité très spécial, docteure Caroline Gérin-Lajoie qui est vice-présidente, directrice au département de la Santé et bien-être des médecins à l’Association médicale canadienne.

Yolanda : Caroline est aussi psychiatre à L’Hôpital d’Ottawa. Bienvenue.

Dre Caroline Gérin-Lajoie : Merci beaucoup.

Steven : Vous savez, on est fiers au Canada d’avoir un système qui fait en sorte que chacun a les mêmes possibilités d’accès aux soins que tout le monde.

Yolanda : Ce principe égalitaire est applicable lorsque les ressources sont suffisantes; le dernier balado en parlait.

Steven : Oui, justement.

Yolanda : Dans un contexte de pandémie, nous pourrions être forcés de trier les patients et de prendre des décisions difficiles à propos de quel patient recevra quels soins ou quel niveau de soins et dans quel contexte.

Steven : Bien c’est justement, et puis le fait d’être obligés de prendre des décisions quant à la gestion des ressources, ça devient très stressant pour le personnel en première ligne.

Yolanda : Oui et surtout quand on perçoit n’avoir aucun contrôle sur les circonstances.

Steven : Bien justement, Caroline qu’est-ce qu’on connaît là-dessus sur ces circonstances-là ?

Caroline : Donc Steven, c’est vrai que pour le triage ou quand on pense au processus d’établir des priorités dans l’attribution des ressources en cas d’afflux soudain de patients, ça devient tellement plus complexe au niveau éthique lors des catastrophes comme ce qu’on vit maintenant avec le COVID-19. Et c’est ce genre de situations là qui peut mener à de la détresse morale. Une personne, un médecin, quelqu’un qui donne des soins de santé peut éprouver une détresse morale quand elle connaît la bonne action à faire ou le geste éthique à poser, mais qu’on l’empêche d’agir en ce sens-là. Et quand on pense à la détresse morale, il faut penser vraiment à une réponse psychologique; c’est une détresse psychologique, mais qui est reliée spécifiquement à un conflit ou à des contraintes plutôt d’ordre moral. Ces situations-là, ça survient encore plus dans les temps de crise de santé publique, comme celle du COVID-19 et aussi dans d’autres situations là où il pourrait y avoir une pénurie extrême des ressources, et à ce moment-là qui a un impact sur nos patients et aussi sur la sécurité de nos travailleurs de la santé.

Steven : Donc dans le fond, la détresse morale, si je comprends bien, c’est quand une personne doit aller à l’encontre de ses principes parce qu’elle ne peut pas faire ce qu’elle pense ou ce qu’elle croit être la bonne chose.

Caroline : Exactement et c’est ça qui crée un conflit moral, c’est-à-dire que la personne a considère que les gestes qu’elle pose ou même qu’elle ne pose pas sont en contradiction avec ses obligations éthiques, ou bien la personne n’arrive pas à répondre à ses propres attentes au niveau éthique.

Yolanda : Caroline, est-ce qu’il y a des éléments communs ou des signes de détresse morale ?

Caroline : Oui, par exemple, il y aurait l’impression d’être complice dans un acte où on pense que ça pourrait causer du mal à nos patients et de pas pouvoir changer la situation.

Yolanda : Oui.

Steven : Donc, on pense à quelque chose comme avoir l’impression qu’on n’a pas d’influence, qu’on n’a pas le choix.

Caroline : Exactement, et un autre élément commun c’est justement ce manque d’influence là. Donc, quand une personne a une opinion ou des connaissances pertinentes à une situation, mais a l’impression de ne pas être entendue ou prise au sérieux.

Yolanda : Donc, être entre l’arbre et l’écorce.

Steven : Oui, exactement, se sentir entre l’arbre et l’écorce, c’est exactement ce que j’avais en tête. Donc, la détresse morale qui est vécue, Caroline, à différents moments dans différentes situations, est-ce que c’est toujours une chose qui est contenue en elle-même ou est-ce que ça peut s’accumuler ça ?

Caroline : Non, justement c’est possible que ça s’accumule. Les situations répétées de détresse morale peuvent laisser derrière elle, le résidu moral, et ça, ça l’augmente l’intensité de la détresse morale quand on a l’expérience de situations difficiles dans l’avenir.

Yolanda : Donc Caroline, si je comprends bien, même si la situation qui a causé notre détresse morale est passée, on risque de garder une certaine détresse résiduelle, à moins de faire quelque chose.

Caroline : Tout à fait, c’est le résidu que nous trainons tous avec nous, des situations de détresse morale où nous avons eu l’impression d’avoir agi, mais en allant à l’encontre de nos valeurs morales. Et si l’intensité de la détresse morale d’une personne ne résorbe pas ou demeure élevée, elle pourrait être encore plus grande la prochaine fois que la personne fait face à une situation clinique où il y a des enjeux éthiques complexes, et c’est exactement pour ça que c’est si important de traiter cette détresse morale là.

Yolanda : Caroline, ce que tu me décris me rappelle vraiment l’usure de compassion ou compassion fatigue. De là, j’en comprends que cette détresse morale doit vraiment être reconnue et traitée.

Caroline : Oui, vous avez absolument raison, donc la détresse morale peut être reliée au niveau individuel par l’entrefaite de l’épuisement professionnel, par l’usure de la compassion et même de la dépression. Mais ce qu’on sait aussi maintenant, la détresse morale peut avoir un impact sur d’autres niveaux comme les équipes, les départements et aussi sur l’organisation, et on peut ça par l’entrefaite des erreurs cliniques, d’une prise de distance avec les patients et même d’une diminution dans la satisfaction au travail.

Yolanda : Comment pourrait-on aider les médecins à savoir s’ils vivent une détresse morale ? Est-ce que c’est plus qu’un sentiment, un feeling ?

Caroline : Oui et je pense que ce serait important de clarifier que quand on parle de détresse morale, c’est vraiment pas un trouble de santé mentale, sauf que si on ne le gère pas bien, c’est sûr que ça peut entraîner des complications. Et ça, ça peut inclure des symptômes de santé mentale. La détresse morale, il faut se rappeler que c’est différent chez tout le monde. Donc, pour quelqu’un, ça peut être très facilement gérable, mais pour une autre personne, ça peut représenter des difficultés très complexes et qui peuvent même les empêcher de fonctionner. On peut voir différents symptômes aussi, par exemple, on peut voir des symptômes physiques, ça inclut des maux de tête, de la fatigue, des difficultés au niveau du sommeil. On peut aussi voir des symptômes au niveau émotionnel, donc de la colère, de la peur, de l’anxiété et ça peut même mener à des changements au niveau du comportement, donc certaines personnes peuvent adopter des comportements au niveau des dépendances de consommation d’alcool ou de drogue. Mais ça peut aussi changer nos comportements dans nos relations intimes.

Steven : Caroline, en t’entendant parler de ces symptômes-là, je suis porté à croire que probablement plusieurs de nos auditeurs qui vont se reconnaître là-dedans, qui vont s’identifier en quelque sorte à cette description-là.

Caroline : Absolument et vraiment le message clé, c’est tout simplement de savoir que la détresse morale, c’est quelque chose qui existe, et ce qui est important, c’est de pouvoir en reconnaître les signes.

Yolanda : Alors Caroline, que peuvent faire les médecins pour limiter le plus possible les effets de cette détresse morale ?

Caroline : Yolanda, nous savons que malheureusement, ce n’est pas possible d’éliminer toutes les situations qui causent la détresse morale. Par contre, on peut essayer de réduire leurs répercussions, et quand on pense aux causes de la détresse morale, ça touche au moins à trois niveaux. On en a parlé un petit peu tantôt : ça peut toucher l’individu ou le médecin, ça peut toucher l’équipe, le département, mais aussi ça touche le système et l’organisation. Et pour chacun de ces aspects-là, il y a des moyens qu’on peut prendre pour essayer de mieux gérer la détresse morale.

Steven : Notre balado est un petit peu trop court pour qu’on puisse aller en profondeur dans toutes les interventions qu’on pourrait avoir à chacun des niveaux, mais je pense que ça vaudrait quand même la peine qu’on essaie de voir si on peut identifier une ou deux interventions à chacun des niveaux pour faire en sorte qu’on veille sur notre bien-être.

Yolanda : Commençons donc à l’aspect individuel.

Caroline : Donc, pour l’individu, à part des classiques de bien dormir, bien manger et essayer de faire de l’exercice et même ça, c’est difficile dans nos circonstances présentes, je conseillerais aux médecins d’essayer de raconter leur expérience. Puis ça, ça comprend leurs émotions, que ce soit des émotions de détresse ou de culpabilité ou d’injustice, quand ils en ont l’occasion comme lors des réunions d’équipe par exemple ou de partager ce qu’ils sont en train de vivre. Et je recommanderais aussi d’essayer de communiquer avec un éthicien ou une éthicienne pour débrouiller les situations difficiles et des situations qui sont vraiment susceptibles de causer de la détresse morale. Et, pour les médecins qui sont très souffrants, c’est très important de ne pas se gêner et d’aller chercher de l’aide auprès des médecins de famille, auprès des programmes de santé pour les médecins, surtout au niveau provincial. Il ne faut vraiment pas se gêner pour aller chercher de l’aide et je crois qu’un point final que je voudrais glisser, c’est qu’il faut tous faire preuve d’empathie et de compassion envers soi-même. Et surtout quand on parle de détresse morale, c’est tellement important de pouvoir se pardonner.

Steven : Je suis entièrement d’accord, je pense que c’est tellement important de se donner la permission de ressentir ce qu’on ressent et puis d’avoir la chance de prendre la chance d’en discuter avec nos collègues parce que nos collègues comprennent ce qu’on est en train de vivre et sont une très bonne source de support pour tout le monde.

Yolanda : Oui. En effet, ça me fait penser à l’époque où on se réunissait régulièrement avec nos collègues, on bavardait de la journée, on partageait parfois les circonstances comme ça et ça nous manque maintenant.

Steven : Et on se soutenait.

Yolanda : Donc, partons maintenant de l’individu à l’aspect de l’équipe. Caroline, de quelle façon est-ce qu’on pourrait prévenir ou aider à mitiger la détresse morale au niveau de l’équipe ?

Caroline : Absolument, donc à ce niveau-là, ça serait si les dirigeants reconnaissaient les répercussions de la détresse morale et vraiment pouvoir trouver des processus pour s’attaquer directement à ce problème-là. Et ça, on peut faire ça par exemple, en utilisant des réunions, en faisant des réunions de service où on encourage et on favorise l’esprit d’équipe. On améliore la communication et on essaie de prendre une prise de décision plutôt partagée, et ça, ça permet aux gens de sentir qu’ils font vraiment partie de l’expérience. On peut aussi créer des opportunités de discuter régulièrement avec le personnel, surtout après un événement difficile du plan moral. Je pense que c’est là qu’il est important de s’asseoir et de se parler en équipe. Et enfin, j’encouragerais aussi l’entraide au sein de l’équipe pour s’assurer que les membres ne s’isolent pas : des fois c’est un réflexe que certaines personnes peuvent avoir et on peut essayer d’empêcher ça en organisant un système de jumelage qui a été utilisé de façon très positive, justement lors de la période COVID-19 chez les médecins.

Steven : Et puis parlant des discussions en équipe, Yolanda, les briefings comme on dit en bon anglicisme, on va en parler dans un balado futur. Mais aujourd’hui, on voit à quel point, c’est important dans plusieurs situations, plusieurs contextes.

Yolanda : Et comme il est parfois difficile de trouver ce temps, de discuter en équipe, c’est peut-être plus facile comme point initial, d’instaurer le système de soutien par jumelage, au moins au début, qu’on pourrait bâtir là-dessus par la suite. Caroline, passons maintenant au dernier point : l’aspect de l’organisation. Que peut-on faire à ce niveau-là ?

Caroline : Justement, il ne faut pas oublier que l’organisation joue un rôle très important, surtout en reconnaissant et en validant les situations où il pourrait y avoir de la détresse morale. Aussi, c’est important pour l’organisation de favoriser la solidarité pour mieux faire face à la pression constante. C’est vraiment de donner le message aux gens qui travaillent, qu’ensemble, nous y arriverons, et que l’organisation est là pour vous.

Steven : C’est un peu comme le message « Ça va bien aller » avec l’arc-en-ciel et tout ça. C’est important, puis j’ai hâte d’entendre ce que t’as à recommander parce qu’il y a plusieurs de nos auditeurs qui sont probablement des médecins-chefs de file, des médecins en position de leadership qui sont aptes à pouvoir mettre en place ce genre de solutions là, donc je te laisse parler.

Caroline : Bien il y a d’autres petits trucs aussi que les chefs de file peuvent essayer d’utiliser, et ça peut sembler simple, mais quand même très important, par exemple : faire preuve d’honnêteté et de transparence à l’égard de la situation. Ça, ça serait, par exemple, où il y aurait des contraintes en matière de ressource, mais aussi en fournissant aux médecins des directives très claires sur les changements de politique et de procédure et qui arrivent à une vitesse tellement rapide. Enfin, on peut essayer d’adopter des critères très précis pour le triage, et si jamais on devait activer le protocole de triage, ce serait donc important d’accompagner ça avec une stratégie pour aider à atténuer la détresse morale que pourraient éprouver les fournisseurs des soins. Et si je peux vous donner un petit exemple là-dessus, il pourrait y avoir la création d’une équipe de triage, et cette équipe de triage là viendrait séparer les décisions cliniques des décisions de gestion de ressources. Et ça, ça peut limiter les préjugés ou le fardeau moral associé à ces décisions difficiles là pour le médecin traitant. Et enfin, il y aurait des choses au niveau de l’organisation comme établir un guide d’aide pour aider les chefs de file à mieux supporter les gens dans leur équipe, et aussi s’assurer de bien promouvoir les ressources pour le bien-être. Et s’assurer que les gens sont capables d’aller les obtenir ces ressources-là.

Steven : Donc, je pense que les choses, en fin de compte, ne reviendront probablement jamais à la normale, une fois que la pandémie va être finie. Je pense qu’on va vraiment avoir à repenser notre façon de faire les choses.

Caroline : Je suis absolument d’accord avec toi Steven, même que je pense qu’il va falloir parler d’une nouvelle normale, parce qu’on ne pourra jamais revenir en arrière. Mais ce qui est important, je pense, dans cette période-ci post-COVID, ça sera de vraiment fournir de l’aide et des ressources à tout le personnel pour améliorer le bien-être, mais aussi pour essayer de prévenir la possibilité du résidu moral. Et aussi, il faudrait créer les occasions d’apprentissage pour qu’on puisse vraiment tirer des leçons positives de ce qu’on a appris pendant la période COVID, mais pouvoir les utiliser pour améliorer le système des soins de la santé à l’avenir. On a une obligation éthique de bien se préparer pour la période post-COVID, parce qu’il faut s’attendre à une hausse de problèmes et de besoins au niveau de la santé mentale.

Steven : Je pense qu’on se le doit tous comme professionnel de la santé, de voir à s’entraider dans le futur.

Caroline : Oui et à veiller.

Steven : Et dans un esprit d’apprentissage, voir à ce qu’on puisse être en meilleure position la prochaine fois pour la prochaine vague de bien gérer ces situations-là.

Yolanda : Oui, donc merci, Caroline, merci, Steven. Le balado tire à sa fin.

Steven : Déjà !

Yolanda : Avant de nous quitter, pourrait-on penser à deux points clés à retenir ?

Caroline : Absolument, je crois que ce qu’il est le plus important, c’est de comprendre que c’est normal de ressentir une détresse morale pendant cette pandémie-là et que reconnaître le concept et de reconnaître les signes, c’est vraiment la chose la plus importante. Et ensuite, de songer à adopter peut-être une approche plus redimensionnelle, donc on a parlé du niveau individuel, au niveau de l’équipe, au niveau de l’organisation pour nous aider à mieux vivre et bien gérer la détresse morale.

Steven : Oui, c’est très bien dit. Merci beaucoup pour ces belles idées, ces belles pensées Caroline. Pour en savoir plus, si ça vous intéresse, vous pouvez toujours consulter le carrefour de l’ACPM sur notre site Web, le Carrefour COVID-19 c’est-à-dire. Caroline, est-ce que l’Association médicale canadienne a des ressources elle ?

Caroline : Oui, vous pouvez aller sur le site amc.ca et vous allez retrouver sur la page Web de l’AMC, une belle section sur le COVID-19 avec de l’information et des ressources.

Steven : Bien merci encore une fois, en espérant que le balado vous aura été utile.

Yolanda : On reconnaît que c’est un sujet important et extrêmement complexe et on espère que dans ce court balado, on a pu partager avec vous quelques trucs pratiques pour vous aider à gérer cette détresse morale. Merci tout le monde.

Steven : Au revoir.

Yolanda : Merci beaucoup.

Animateur : Ce matériel éducatif est fourni uniquement à des fins éducatives générales; il ne constitue pas des conseils professionnels de nature juridique ou médicale ni une « norme de pratique » pour les professionnels de la santé canadiens.

 

Carrefour sur la COVID-19 de l'ACPM